Il y a quelques mois
Grand-Sachem-la-Brocante a fait trois ou quatre vides-greniers. Il n'y est pas allé en visiteur, il avait un stand à Plaisance du Touch et à Pamiers. A cette occasion Grand-Sachem et Apalika ont
mis en commun tous les livres dont, eux ou leur entourage, voulaient se défaire. Grand-Sachem a gardé tout ce qui n'a pas été vendu et parmi ce lot, le livre de Castaneda, " l'herbe du
diable et la petite fumée".
Pour la deuxième fois, Grand-Sachem a essayé de lire ce livre: rien a faire, même après 85 pages, il n'a toujours pas été accroché et il a décidé de laisser tomber.
Grand-Sachem vous fait donc une petite synthèse de l'article de Wikipédia.
"Auteur américain, Carlos Castaneda est né le 25 décembre 1925 à Cajamarca au Pérou et mort le 27 avril 1998. Il est étudiant en anthropologie à l'université de
Los Angeles en 1960 lorsqu'il aurait fait la rencontre de don Juan Matus (pseudonyme), un Indien se présentant comme un Yaqui, dont il devint l'élève. L'ensemble de son œuvre découle des
expériences et enseignements tirés de cette rencontre, dont la réalité est aujourd'hui encore vivement discutée.
Carlos Castaneda obtient un doctorat en anthropologie à l'Université de Los Angeles en 1970.
Carlos Castaneda a écrit douze livres "autobiographiques" qui racontent son expérience de la sorcellerie indienne sous la conduite du "sorcier yaqui" don Juan
Matus. À l'écoute de son maître, Carlos Castaneda prend note de la leçon initiatique d'une culture qu'il suppose être celle partagée par l'ensemble yaquis.
Ses ouvrages, connaissant un immense succès, furent l'occasion d'une vulgarisation d'une certaine forme de la pensée chamanique.
Une vaste polémique fait rage depuis des décennies sur l'authenticité du récit de Castaneda. Supposée être une autobiographie et présentée comme telle, de nombreuses voix se sont élevées en
criant à l’imposture car l’œuvre ne serait que le roman d’un écrivain facétieux dont la seule qualité serait une imagination illimitée. Il serait trop long d'énumérer tous ses détracteurs, ainsi
que tous ses défenseurs. Si des éléments restent bel et bien invérifiables (Castaneda présente son « travail » d'anthropologue d'une façon qui se dépare trop fortement des précautions et de la
rigueur de l'anthropologie traditionnelle), il existe de très fortes présomptions de fraudes et de mystifications, résumées par Christophe Bourseiller dans son ouvrage La Vérité du mensonge.
Comme l'a largement démontré Richard De Mille, de nombreux passages des récits de Carlos Castaneda se sont avérés être des plagiats de travaux sérieux d'étudiants ou d'anthropologues de l'UCLA.
Le problème n'est pas seulement que les idées étaient semblables d'un ouvrage de Castaneda à celui d'un auteur antérieur : des paragraphes entiers contiennent des phrases quasiment identiques,
dans leur découpage comme dans leur syntaxe.
L'œuvre comprend une philosophie complexe, qui émane du récit, et dont une part importante est totalement inédite, selon les arguments des défenseurs de l'authenticité. Elle a un caractère de
révélation, au sens de divulgation, d'une ancienne tradition cachée.
Le premier livre de Castaneda (L'Herbe du diable et la petite fumée) fait état d'une voie de connaissance nécessitant la consommation d'un certain nombre de drogues. L'idée est d'acquérir la
maîtrise d'un stade donné de la voie en créant des rapports privilégiés avec l'allié le mieux à même d'enseigner sur ledit stade. L'allié, contenu dans la drogue (par exemple Datura inoxia ou
Psilocybe mexicana), devient momentanément professeur particulier.
Les défenseurs de la consommation, modérée ou non, de substances psychédéliques y ont vu une caution de leur pratique."
Ce Castaneda semblait avoir la langue fourchue!