En rangeant ses coffres à Bd, Grand-Sachem-la-Brocante a retrouvé ce n°1 de Hop qu'il possède depuis environ 40 ans! Depuis tout ce temps qu'il anime ce
blog,constamment à l'affût de l'image de l'indien emplumé, Grand-Sachem ne s'était pas rendu compte qu'il avait sous la main une image d'une des plus belles squaws de la BD:Yoko Tsuno.
Yoko Tsuno est une série de bande dessinée créée en 1969 par l'auteur belge Roger Leloup. La série met en scène l'héroïne Yoko Tsuno, ingénieure en
électronique.
Un personnage assez unique dans l'histoire de la bande dessinée… Elle est à la fois féminine (avec ce que cela comprend de joli et de tendre) mais se meut "comme un
poisson dans l'eau" dans des domaines généralement réservés aux hommes. Ingénieur en électronique, spécialisée en recherche de télévision, son cerveau scientifique rivalise avec celui de bien des
chercheurs. Sportive accomplie et "ceinture noire" en aïkido, elle ne s'en laisse pas imposer par la gent masculine dans les situations les plus critiques, que ce soit sur ou sous terre, ou dans
l'univers de planètes inexplorées…
Née le 25 décembre 1969 à Kyûshû au JAPON, de parents japonais (Seiki Tsuno est géophysicien et la mère de Yoko, Masako Ishida s'occupe de leur maison), elle ajoute
à son caractère bien trempé, une note d'exotisme oriental mystérieux, déterminé et raffiné qui en fait tout le charme… Sa silhouette, à la fois menue et élégante ne passe pas inaperçue… Une
héroïne qui plaît aux filles et aux garçons et qui, de plus, pourrait bien être une amie car elle n'hésite pas à rendre service avec cœur, sérieux et efficacité.
Yoko Tsuno est l'un des premiers héros féminins de la bande dessinée. Si d'autres personnages avaient connu le succès, comme Bécassine, ils n'étaient pas conçus
comme des « héros positifs ». « À la fin des années 60, on n'imaginait pas qu'une femme puisse devenir une héroïne de bande dessinée. » C'est cependant avec une légère antériorité que François
Walthéry crée Natacha. Leloup ayant des scrupules à «concurrencer» son ami, Dupuis le rassure en lui expliquant que les deux héroïnes sont complémentaires.
À l'opposé de nombre d'auteurs qui mettent peu en valeur les femmes ou se limitent à les caricaturer, Leloup compose un univers où elles exercent souvent les rôles
habituels de l'homme.
Les histoires sont fortement fondées sur une technologie souvent très évoluée et futuriste voire de science-fiction, incluant des concepts tel que dragons robots,
voyage dans le temps ou dans l'espace et même plusieurs civilisations extraterrestres, dont les Vinéens et les Titans.
Grand-Sachem-la-Brocante va
compléter son précèdent article sur Hop en empruntant quelques lignes à "Raymond" sur son forum l
Cette revue a été créée en 1972 par une équipe de jeunes amateurs vivant à Aurillac. Elle était regroupée autour des frères Pouget qui éditaient auparavant une
revue de lycée nommée Wigwam (d'où la dédicace de Yoko Tsuno).
Lors de la fondation de Hop, cette équipe a fait connaissance avec Louis Cance, un dessinateur de Pif qui vivait dans la même ville et qui avait une
connaissance encyclopédique de la BD (il l'a toujours d'ailleurs). Ayant déjà collaboré avec des revues comme les Cahiers de la BD, Louis Cance s'est rapidement imposé comme le rédacteur en chef
d'un journal auquel il a imposé une approche très professionnelle. Il reste aujourd'hui l'âme de ce fanzine qui a résisté à toutes les modes.
Au départ, Hop n'est rien au fond de plus qu'un fanzine parmi d'autres, publiant de courtes interviews et des notices très succintes sur divers auteurs. Il se
distingue cependant assez vite sa volonté de précision et son sérieux. Comme par ailleurs la maquette est d'emblée bien conçue et que la revue bénéficie d'une belle impression en offset, le
fanzine prend rapidement une allure semi-professionnelle.
Le contenu était déjà passionnant dès ce numéro 1 qui était consacré principalement à Christian GODARD (interview de 3 pages 1/2 + une histoire de 6 pages "Il était
un fois un petit garçon qui ne riait jamais" + un poster sur 2 pages de Martin Milan).
On pouvait lire aussi "7 questions à Roger Leloup" (+ un récit complet de Yoko Tsuno "La belle et la bête" paru dans Spirou).
Enfin, MARIJAC démarrait le début de ses souvenirs tandis que son personnage "Coustarel" vivait un récit de 4 pages.
Mais Grand-Sachem palabre, palabre et il en oublie d'aller tenir compagnie à cette nouvelle squaw au sein de la tribu la-Brocante! C'est qu'il ne faudrait
pas qu'elle s'en offusque, il y a déjà si peu de squaws au sein de la tribu!