Après avoir visionné "Fort Apache", Grand-Sachem-la-Brocante n'a pas pu trop attendre et s'est trouvé, au fond d'un de ses coffres une vieille édition par les éditions Atlas une K7VHS de "La charge Héroïque". Il a décidé de ne plus attendre et de visionner ce chef d'oeuvre de John Ford avec John Wayne en vedette.
En voici en quelques mots l'histoire : 1876, après la défaite de Custer à Little Big Horn, la tension s’intensifie sur les frontières de l’Ouest où les tribus indiennes commencent à se regrouper pour partir en guerre. Dans un poste isolé, le capitaine Nathan Brittles (John Wayne), à la veille de prendre sa retraite, doit faire face à ce soulèvement.
Ami d’un vieux chef, il fera tout pour éviter que le sang soit versé en effectuant un raid audacieux (la fameuse "charge héroïque") mais
totalement inoffensif. Entre temps,nous vivrons aussi l'échec de la dernière mission du Capitaine Brittles dont la patrouille doit convoyer deux femmes vers le poste de diligence; nous assistons au déroulement de la vie quotidienne au Fort, deux jeunes lieutenants se disputant les faveurs de la nièce du commandant (Joanne Dru) ; celle-ci arbore un ruban
jaune (le "yellow ribbon" du titre original "She Wore a Yellow Ribbon"), symbole dans la tradition de la cavalerie américaine que son cœur est déjà pris. Nous vivrons quelques scènettes (le lever du Capitaine, des soirées de danse, des bagarres, des beuveries,la camaraderie, le respect des anciens, la cohabitation avec les anciens sudistes,...) tellement bien jouées et mises en scène qu'elle contribuent à donner à ce film un rythme et un charme particulier.
Grand-Sachem-la-Brocante ne pourra pas vous parler aussi bien de ce film que dans cet article que Grand-Sachem vous invite à lire .
Pour ceux et celles qui n'en auraient pas le temps, Grand-Sachem a retenu ces quelques lignes en rapport avec le thème de ce blog:"Ford avait beau ne pas se considérer comme un grand progressiste, il est utile de rappeler que cet homme n’était ni raciste ni intolérant : il emploie pour figurants, dans ce western comme dans les suivants, les Indiens Navajos afin de contribuer modestement à les sortir de la misère. Au lieu de se livrer à une peinture d’un ennemi indien sanguinaire, il peint une nation fière, victime elle aussi de ses contradictions, les jeunes refusant d’écouter leurs aînés Et puis contrairement à son titre français qui pourrait nous faire croire à un film belliciste, peu de morts ici exceptés trois odieux trafiquants d’armes."
Bon, pour finir la "trilogie" Grand-Sachem va maintenant visionner "Rio-Grande" et ce sera tout pour le moment! A moins Ô lecteur que tu ne me conseille un autre western de ce calibre!